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Vos intentions de prière - Mai, Juin, Juillet, Août 2018

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Mc 12, 18-27

- 2 Tm 1, 1-3.6-12 ; Ps 122, 1-2 ; Mc 12, 18-27
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Frères et Sœurs,
La manière de comprendre la durée de notre vie, notre appréhension du temps dont nous disposons sur cette terre et notre disposition à le faire fructifier dépendent étroitement de l’idée que nous nous faisons de la mort, et de ce qui nous attend après la mort. Même si l’avenir ne se déroule jamais comme prévu, nous imaginons couramment la suite de notre vie comme une projection dans la répétition de ce que nous sommes et de ce que nous vivons déjà.
Mais cette vision se heurte immanquablement au mur et à la coupure de notre mort. Et l’erreur dans laquelle s’enferme les sadducéens dans ce passage d’Évangile que nous avons entendu, est d’ignorer cette coupure et son caractère définitif. La loi du lévirat qui, en Israël, enjoint à la veuve de devenir la femme de son beau-frère pour assurer une descendance concerne exclusivement notre avenir en ce monde. Mais s’enfermer dans cette vision, c’est céder à l’illusion de croire que l’humanité assure son salut par ses propres moyens de reproduction. C’est pourquoi, Jésus, en répondant aux saducéens, décale les perspectives et invite à porter le regard sur une réalité qui n’est pas le prolongement de celles que nous connaissons : quand on est ressuscité, il n’y a plus ni homme ni femme, nous sommes « comme des anges » (Mc 12, 25), leur explique-t’il.

Lc 1, 39-56 Fête "la Visitation"

Chaque 31 mai, l'Eglise catholique célèbre comme une fête "la Visitation". Cet événement, raconté dans la Bible (Nouveau Testament), rappelle les retrouvailles de la Vierge Marie avec sa cousine Elisabeth, alors que les deux femmes sont enceintes. Marie attend Jésus, le Fils de Dieu, en son sein, et Elisabeth attend Jean-Baptiste...

Mc 12, 1-12

En ce temps-là, Jésus se mit à parler en paraboles aux chefs des prêtres, aux scribes et aux anciens : « Un homme planta une vigne, il l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage.
Le moment venu, il envoya un serviteur auprès des vignerons pour se faire remettre par eux ce qui lui revenait des fruits de la vigne.
Mais les vignerons se saisirent du serviteur, le frappèrent, et le renvoyèrent les mains vides.
De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ; et celui-là, ils l’assommèrent et l’humilièrent.
Il en envoya encore un autre, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d’autres serviteurs : ils frappèrent les uns et tuèrent les autres.
Il lui restait encore quelqu’un : son fils bien-aimé. Il l’envoya vers eux en dernier, en se disant : “Ils respecteront mon fils.”
Mais ces vignerons-là se dirent entre eux : “Voici l’héritier : allons-y ! tuons-le, et l’héritage va être à nous !”
Ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne.
Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et donnera la vigne à d’autres.
N’avez-vous pas lu ce passage de l’Écriture ? ‘La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux !’ »
Les chefs du peuple cherchaient à arrêter Jésus, mais ils eurent peur de la foule. – Ils avaient bien compris en effet qu’il avait dit la parabole à leur intention. Ils le laissèrent donc et s’en allèrent.

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Prière d'une mère

Seigneur, Tu m'as donné la vocation de mère ;
Et cet enfant si précieux, qui est à Toi, Seigneur, Tu me l'as confié.
Aussi, apprends-moi à aimer comme Tu aimes,
Apprends-moi à remplir mes devoirs avec amour
Pour qu'il soit sûr, alors qu'il grandit,
Que sa mère sera toujours là.

Quand viendra le moment où je devrai m'effacer,
Quand il prendra seul ses décisions,
S'il te plait, Seigneur, écoute ma prière,
Protège-le, reste à ses côtés, ne le laisse jamais seul.
Fais grandir ma confiance en Ton Amour.
Donne-moi Ta compassion et Ta tendresse
Quels que soient les problèmes auxquels il aura à faire face ;
Donne-moi cette grâce
D'être une mère toujours présente.

Amen.

source  http://www.prieredesmeres.com  

Prière universelle de la fête du Saint Sacrement

  • Seigneur, nous te confions les prêtres, les diacres, les ministres de l’Eucharistie, qu’ils soient soutenus dans leur mission et heureux de guider ton peuple que tu confies à leur bienveillance. Ensemble, nous te prions. 
  • Seigneur, nous prions pour ceux qui peinent à gagner leur pain, pour les chômeurs, que le gouvernement puisse les aider à mener dignement une vie humaine, en mettant en place des lois et règlements raisonnables pour le travail. Ensemble, nous te prions.
  • Seigneur, en ce dimanche de la fin du mois de mai, nous prions pour que la pratique de la prière du Rosaire se diffuse dans les familles, les communautés et les groupes, ainsi que pour l’évangélisation et pour la paix.
  • Seigneur, nous te confions tous les enfants qui viennent de recevoir la première communion, donne-leur la force d'être fidèles au don qui leur est fait en ce beau jour, en le renouvelant souvent. Ensemble, nous te prions.
  • Seigneur, en ce dimanche de la fête des mères, nous prions pour toutes les mamans  de notre terre, qu’à l’image de la Vierge Marie dont l'Eglise célèbre la Visitation le 31 mai, elles guident leurs enfants sur le chemin de la construction de l’amour et de la paix. Ensemble, nous te prions.

Fête Dieu ou Fête du Saint-Sacrement : l'eucharistie, «se rompre pour les autres»

Comme chaque année, pour la fête du Saint-Sacrement – ou Fête-Dieu, fête du Corpus Domini -, le pape François a présidé la messe sur le parvis de la basilique Saint-Jean-du-Latran, ce jeudi 26 mai 2016. Quant aux communautés paroissiales, elles célèbreront cette messe le dimanche 29 mai 2016. 
Voici l'homélie du Pape François.

Mc 11, 27-33

En ce temps-là, Jésus et ses disciples revinrent à Jérusalem. Et comme Jésus allait et venait dans le Temple, les grands prêtres, les scribes et les anciens vinrent le trouver.
Ils lui demandaient : « Par quelle autorité fais-tu cela ? Ou alors qui t’a donné cette autorité pour le faire ? »
Jésus leur dit : « Je vais vous poser une seule question. Répondez-moi, et je vous dirai par quelle autorité je fais cela.
Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? Répondez-moi. »
Ils se faisaient entre eux ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?”
Mais allons-nous dire : “Des hommes” ? » Ils avaient peur de la foule, car tout le monde estimait que Jean était réellement un prophète.
Ils répondent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Alors Jésus leur dit : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela. »  
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Mc 11, 11-25 La foi authentique fait des miracles

La foi authentique, ouverte aux autres et au pardon, fait des miracles. Dieu nous aide à ne pas tomber dans une religiosité égoïste et affairiste : c’est la réflexion développée par le Pape François ce vendredi matin lors de la messe célébrée en la chapelle de la maison Sainte-Marthe, au Vatican. Jésus condamne l'égoïsme spirituel, souligne le Saint-Père, indiquant que l’Évangile du jour propose "trois façons de vivre" à travers : les images du figuier qui ne donne pas de fruit, les affairistes du temple et l'homme de foi.

Mc 10,46b-52

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,46b-52.
En ce temps-là, tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin.
Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »
Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! »
Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. »
L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.
Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! »
Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin. 
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Mc 10, 32-45 Le triomphalisme des chrétiens

Le triomphalisme qui appartient aux chrétiens est celui qui passe à travers l’échec humain, l’échec de la croix. Se laisser tenter par d’autres triomphalismes, par des triomphalismes mondains, signifie céder à la tentation de concevoir un « christianisme sans croix », « christianisme à moitié ». L’humilité a été au centre de la réflexion du Pape lors de la Messe du 29 mai. Dans l’Évangile de ce jour (Mc 10, 32-45) est décrit le chemin de Jésus vers Jérusalem, suivi par ses disciples. « Ils étaient sur la route qui montait à Jérusalem — a expliqué le Pape — et Jésus marchait devant. Décidé. Nous pouvons aussi penser en hâte ». S’arrêtant sur les sentiments qui s’agitaient à ce moment dans le cœur des disciples « effarés » et « effrayés », le Saint-Père a voulu mettre en évidence le comportement du Seigneur qui leur révèle la vérité : « Voilà, nous montons à Jérusalem, le Fils de l’Homme sera livré » aux chefs des prêtres et des scribes ; ils le condamneront à mort et le tueront, mais le troisième jour, il ressuscitera. Jésus « dit la vérité » et leur montre le chemin qui finit « le troisième jour ».

Mc 10, 28-31

Marc 10, 28-31 En ce temps-là, Pierre se mit à dire à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre. » Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : nul n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle. Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers. » 
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Ce passage m’a longtemps laissé un goût étrange. S’applique-t-il uniquement à ceux qui ont fait don de leur vie dans un sacerdoce ordonné ou un célibat consacré, excluant ceux qui resteraient englués dans des liens familiaux devenus sans objet ? Y aurait-il, comme chez les bouddhistes, le petit et le grand véhicule ? Lorsque, dans un autre texte, Jésus dit de façon abrupte à un jeune homme qui veut aller enterrer son père « laisse les morts enterrer les morts »[1], cela doit-il être pris au premier degré ? Faudrait-il abandonner un parent malade pour l’annonce du Royaume ? En réalité, il s’agit de tout autre chose. Il s’agit de

Mc 10, 17-27 Les richesses sont un obstacle

Marc 10, 17-27
En ce temps-là, Jésus se mettait en route quand un homme accourut et, tombant à ses genoux, lui demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? »
Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul.
Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. »
L’homme répondit : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. »
Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. »
Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.
Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! »
Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Jésus reprenant la parole leur dit : « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu !
Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »
De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? »
Jésus les regarde et dit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. »
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La Sainte Trinité




Livre des Proverbes 8,22-31.
Psaume 8,4-5.6-7.8-9.
Romains 5,1-5.
Jean 16,12-15.
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Nous pouvons savourer cette méditation ou mieux cette contemplation de l’auteur du livre des Proverbes sur la Sagesse de Dieu, une sagesse qui est personnifiée.
Dans cette contemplation, la sagesse se qualifie elle-même, de « première des œuvres divines », première depuis toujours, « principe de son action et témoin de son action ».
Mais aussi, elle se présente comme un enfant, grandissant et observant l’action divine.
En fait, elle se décrit comme font les enfants, à côté de leur père ou de leur mère en action, et participant à l’action mentalement et même corporellement, imitant les gestes qu’il voit faire, ce qui a pour conséquence de réjouir les parents et les faire fondre de tendresse.
La Sagesse dit également « trouvant mes délices avec les fils des hommes » c.-à-d., aimant la compagnie des enfants des hommes. En fait, là aussi, elle se décrit comme une camarade des enfants des hommes,  comme des camarades de jeux dont la compagnie est délicieuse. Quel bonheur !
Je ne sais pas si vous avez eu, dans votre enfance, des camarades, dont la compagnie était délicieuse ! En tout cas, cela fait envie, et c’est une belle image de bonheur. Heureux êtes-vous, si c’est toujours le cas, avoir des connaissances dont la présence est délicieuse.
Quand l’AT invoque la « Sagesse de Dieu », ne réduisons pas tout de suite la Sagesse divine à l’Esprit ou au Christ.
N’aplatissons pas trop vite le texte en du déjà connu. Conservons-le comme il nous a été donné.
Conservons l’expression « Sagesse divine », car c’est ainsi que cette réalité divine est désignée dans l’AT. On voit bien qu’elle tient à la fois de l’Esprit et du Christ, tel que le secret nous a été révélé dans le NT. On retrouve des traits de l’un et de l’autre dans ceux de la Sagesse de Dieu.
Quand on se plonge dans l’histoire des sociétés humaines sur la planète et à travers l’histoire, quand on prend lecture de leurs écrits sapientiaux, de leurs textes de sagesse, alors ces écrits ou ces dits, nous parlent immédiatement, ils nous atteignent sans besoin d’interprétation.
On y trouve du goût, et parfois même, on les trouve délicieux, raffinés. Ils nous parlent sans détour.  
Ils sont toujours positifs, éducatifs, orientés vers le bien de l’humanité.
L’exégète Paul Beauchamp aimait à dire que la sagesse est ce que les nations ont en commun. Ce qu’elles ont en commun : l’humanité en somme ; le cœur de l’humanité, c’est là que la Sagesse de Dieu y trouve ses délices.
C’est là aussi que nous sommes convoqués pour connaitre, apprécier et nous réjouir de la sagesse divine sous toutes les latitudes, dans toutes les cultures ; en somme, partout où il y a des êtres humains.
Nous expérimentons dans la sagesse des nations une saveur, une spontanéité, une immédiateté. Or, quand il s’agit de parler de la Sagesse de Dieu, cette fraîcheur est parfois contrariée par de la mauvaise théologie, en particulier la théologie de la transaction.
Cette fraicheur peut être aussi contrariée par les superstructures que l’on a rajoutées à la parole de Dieu ou point de l’enfouir sous des couches épaisses d’observance comme cela s’était produit chez les Hébreux.
On pourrait aussi trouver ces superstructures chez nous également si l’on se donnait la peine de regarder les choses en face.

Prière à la Sainte Trinité


Ô mon Dieu, Trinité que j'adore,
aidez-moi à m'oublier entièrement
pour m'établir en vous, immobile et paisible
comme si déjà mon âme était dans l'éternité!
Que rien ne puisse troubler ma paix ni me faire sortir de Vous,
ô mon Immuable, mais que chaque minute m'emporte
plus loin dans la profondeur de votre Mystère.
Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel,
votre demeure aimée et le lieu de votre repos;
que je ne vous y laisse jamais seul,
mais que je sois là tout entière,
tout éveillée en ma foi, tout adorante,
toute livrée à votre action créatrice.

Prière universelle - Sainte-Trinité - 22 mai 2016


  • Le 29 mai, il y aura la fête des mères en France. Que la Sagesse de Dieu incite les dirigeants de chaque société humaine du monde  à promouvoir la dignité et les droits des femmes  afin que soient valorisée leurs contributions irremplaçables. Seigneur, nous te prions.
  • Aujourd’hui, nous rendons grâce à Dieu pour son amour trinitaire, que toutes les religions sur terre soient animées par cet amour pour marcher ensemble sur les chemins du dialogues inter-religieux vers le Dieu unique. Seigneur, nous te prions.
  • En ce dimanche du mois de Marie, cette humble créature mais déjà dans la gloire de la Trinité, qu'elle  accompagne tous les hommes qui sont seuls et sans espoir, vers la rencontre avec le Fils qui donne la Paix et qui produit l’Espérance. Seigneur, nous te prions.
  • En ce dimanche de Sainte-Trinité, nous prions pour chaque membre de notre communauté paroissiale, qu’il puisse entendre la voix de l’Esprit de Vérité dans son cœur pour découvrir le vrai bonheur de sa vie. Seigneur, nous te prions. 
Paroisse de Colomiers

Mc 10, 13-16 Jésus et les enfants

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,13-16.
En ce temps-là, des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement.
Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.
Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. »
Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.
***
Au beau milieu de l’enseignement que Jésus prodigue sur la manière de devenir ses disciples (depuis 8,34), Marc insère maintenant une petite scène vivante, rafraîchissante. Jésus accueille des enfants. Le Maître a déjà manifesté son intérêt pour le monde de l’enfance (9,35-37). Face aux prétentions orgueilleuses des Douze, il s’est alors présenté lui-même comme le serviteur de tous. Ici, ce message est repris avec un accent un peu différent. Jésus va montrer à ses disciples que les enfants sont le modèle de l’accueil du Royaume de Dieu. On lui présente des enfants pour les lui faire toucher (v.13a). L’âge de ces enfants n’est pas donné, mais ce ne sont pas des tout petits. Le mot grec employé désigne des garçons de 7 à 14 ans. On ne précise pas non plus la raison pour laquelle « on » désire que Jésus les touche. Bien des fois, il est vrai, nous avons vu les gens, et surtout les malades, se précipiter vers Jésus pour avoir un contact physique avec le guérisseur (3,10 ; 5,25-28). Mais les enfants ne sont pas des malades. Ceux qui les présentent à Jésus veulent-ils seulement obtenir de lui un geste de protection ?


 

Prière universelle - Pentecôte - 15 mai 2016

Ce dimanche,invoquons l’Esprit Saint qui nous aide à prier pour notre monde.
ESPRIT de Pentecôte, Souffle sur ton Eglise
Renouvelle-la, à chaque instant, en la comblant de forces  pour pouvoir proclamer tes merveilles. Prions le Seigneur.
ESPRIT de Pentecôte, Eclaire les décideurs politiques
Guide-les dans leurs choix de politiques économiques pour qu’ils soient pris en faveur de la justice et de la paix. Prions le Seigneur.
ESPRIT de Pentecôte, Enseigne les communautés humaines
Donne le désir à chaque famille, à chaque communauté paroissiale, de pratiquer le rosaire régulièrement pour découvrir la vie du Christ. Prions le Seigneur.
ESPRIT de Pentecôte, Viens nous faire de tes témoins
Rends nos jeunes qui reçoivent le Christ pour la première fois et tous les catéchistes, ainsi que tous les baptisés à être attentifs et fidèles à ta parole afin de pouvoir en témoigner dans toute leur vie. Prions le Seigneur.
En ce mois de mai, avec la Vierge Marie, Seigneur, nous te disons ensemble : Esprit de Pentecôte, viens dans nos cœurs et fais les brûler de l’amour du Christ pour son Père. Amen.
Paroisse de Colomiers

7e dimanche de Pâques

Livre des Actes des Apôtres 7,55-60.
Psaume 97(96),1-2b.6.7c.9.
Livre de l’Apocalypse 22,12-14.16-17.20.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 17,20-26.
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Après la fête de l’Ascension, nous sommes pris dans la polarité de Pentecôte qui est le don  de l’Esprit aux disciples, qui entre autres conséquences, est le don le meilleur que l’on puisse recevoir.
En effet, recevoir l’Esprit, revient à recevoir en soi la source d’eau vive, au lieu d’avoir à puiser continuellement l’eau ailleurs et de plus en plus loin, sans que celle-ci n’étanche réellement la soif.
Le texte de l’apocalypse nous parle de l’aspiration à cette venue, de la soif de cette venue, comme l’exprimerait la voix de l’Épouse en disant « viens ! ».
La question annexe est la suivante  :
– est-ce que la venue de la grâce qu’est l’Esprit trouve encore grâce à nos yeux ?
– est-ce que la venue de la grâce est l’objet d’une constante prière silencieuse en nous ? Comme le désir silencieux peut être une prière constante comme l’exprimait saint Augustin.
Portons un instant notre attention sur les images qu’utilise le Christ pour signifier cela, comme nous le rapporte l’évangéliste Jean.
« Je leur ai donné la gloire pour qu’ils soient un, comme nous sommes un, moi en eux, et toi en moi ».
La configuration de la relation entre le Père, le Christ et les apôtres – qui sont la figure de l’Église à venir –  peut être représentée par cette triade Toi, Moi, Eux avec les flèches indiquant la fonction qui est en cours.
Un diagramme vaut mieux que mille mots pour ne pas se perdre dans la dialectique de l’évangéliste Jean :